Ce sujet a été le point de départ douloureux de notre prise de "conscience environnementale" car nous y avons fait face par deux fois et que nous vivons sur un territoire particulièrement touché par la prolifération des chenilles processionnaires avec un impact économique important.

Il nous est apparu que des alternatives rentables existaient à long terme et que la solution actuelle (Bacille de Thuringe) résolvait, certes, le problème à court terme mais entretenait malheureusement la problématique à long terme, au prix d'un effort financier important.

Comme pour les mésanges et autres prédateurs des chenilles processionnaires, nous avons ainsi compris que les chaînes alimentaires évoluaient à l'heure actuelle dans des schémas déséquilibrés pour les animaux sauvages. Par extension, nous avons pris conscience que cette problématique touchait également l'alimentation des animaux domestiques (chats, chiens, poules ...) mais également l'Homme.

Les apports en protéines constituent une composante majeure de l'alimentation et de la santé pour toutes les espèces animales. Les filières actuelles nous poussent à réfléchir sur leur approvisionnement à long terme, à la lumière du dérèglement climatique et de la raréfaction des énergies fossiles à venir, de leur disponibilité mais également de leur prix et de leur qualité.

Nos discussions et réflexions, couplées à de nombreuses heures de lecture passionnantes et d'écoute de conférences scientifiques concernant les deux premiers sujets, nous ont conduit à comprendre que l'équilibre de nos écosystèmes passait en premier lieu par la composante végétale de l'environnement.

Les plantes créent le sol, fabriquent l'eau et l'oxygène, climatisent la planète et nourrissent les espèces animales. En résumé, il peut nous appartenir de gérer notre environnement de manière économique en nous appuyant sur le règne végétal, avec des espèces et des variétés choisies avec soin, de manière ciblée et diversifiée génétiquement.